yoga

 

Le Yoga compte plusieurs millions d’adeptes dans le monde. Le yoga est cependant peu pratiqué par les femmes enceintes, sans doute par méconnaissance des bienfaits qu’il procure durant et après la grossesse. En tant que double-diplômée Sage-femme (Faculté de médecine) et professeur de yoga (Institut Français du Yoga), je me décide et prends aujourd’hui le temps de présenter l’intérêt du yoga pour la femme enceinte !

La discipline « Yoga« , existante depuis environ 5.000 ans en Inde, ne s’est faite connaître en Europe que depuis une centaine d’années. Je précise que cette discipline est adaptée à tous.

Halte à ces quelques idées reçues sur le yoga :

  1. Le yoga n’est pas uniquement fait pour les personnes qualifiées de « souples ». C’est en pratiquant le yoga que vous deviendrez plus souple.
  2. Les femmes enceintes présentant des pathologies ou handicaps ne sont pas interdites de yoga. Il est important de pratiquer avec un professeur de yoga pour connaître les postures adaptées à votre personne.
  3. Il n’est pas obligatoire d’être bouddhiste, végétarien ou inspiré par des vocations spirituelles pour faire du yoga. Le yoga enseigne la tolérance et le respect des croyances de chacun.

En sanskrit (langue ancienne parlée par les religieux d’Inde), le mot yoga signifie « union » dans le sens de discipline intégrante et unifiante pour le corps et l’esprit. Nous sommes nombreux a avoir besoin de nous sentir entiers, réels, moins fragmentés dans un quotidien stressant. Le yoga a ainsi cette vocation première : unir le corps et l’esprit.

Le yoga permet aussi d’équilibrer les émotions, diminuer le stress, de se sentir plus empathique et optimiste. Il améliore la souplesse (que je travaille essentiellement sur le bassin dans mon cabinet de sage-femme) et diminue les tensions (en particulier les douleurs du bas du dos de fin de grossesse). Enfin, c’est là que réside tout son intérêt pour la femme enceinte : le yoga permet une meilleure prise de conscience de son corps et apprend ainsi à mieux se « posturer » pendant les contractions avant et lors de l’accouchement.

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